Chercher la glace bleue du glacier Folgefonna
J’arrive auprès du groupe et un des guides de Folgefonni Breforarlag m’accueille et me rassure en m’expliquant qu’il s’agit d’un groupe d’ados en vacances qui part en premier. Mon groupe à moi n’est pas encore constitué, j’ai le temps. Je m’équipe donc comme une pro : chaussures de montagne (heureusement qu’ils en prêtent parce que les miennes, ce n’était pas envisageable), harnais, crampons, casque, piolet. Là d’un coup je me demande vraiment dans quoi je m’embarque, et puis j’ai vraiment un look d’enfer (Cf. les photos pour immortaliser ce style trop top :-))
Je discute un peu avec un couple d’australiens et ses enfants. Ils ont vécu 5 ans à Bangkok et viennent faire un tour en Europe avant de repartir pour l’Australie. Très sympathiques.
Nous sommes finalement une bonne vingtaine et nous partons avec nos 3 guides car il est prévu d’éclater le groupe en plus petits selon le niveau d’endurance.
On commence donc par bien monter dans la neige, histoire de tester notre niveau :-), et on est totalement dans le brouillard, ça promet !
Je suis finalement dans un groupe de 7 personnes, les plus rapides (YESSSSS !!!!) et avec moi il y a 4 amis (3 espagnols et 1 norvégien, tous vivants à Barcelone), 1 américain et 1 jeune de Dubaï.
On s’encorde à un moment donné (aaahhhhh Frison-Roche, « Premier de cordée », que de souvenirs !) et on continue d’avancer toujours dans les nuages, ce qui rend la progression pas évidente (heureusement que notre guide sait où il va, enfin j’espère !)
A un moment donné le ciel commence à se dégager et on voit donc mieux autour de nous ce qui est quand même bien sympathique. On s’arrête pour faire une pause déjeuner rapide, Jacob, notre guide, nous donne pas mal d’informations sur le glacier, c’est très intéressant.
C’est rassurant et en même temps le fait qu’il en parle ça nous fait flipper car on envisage cette possibilité alors qu’on ne l’avait pas du tout en tête avant !!
Bref, tout se passe bien et on arrive au sommet. On se dés-encorde et on entame la descente vers la station.
Environ 5h de randonnée : ce n’était pas intense et j’ai l’impression d’avoir moins pioché dans mes réserves que pour les randos précédentes et pourtant je suis exténuée en arrivant en bas et surtout mes jambes et mes pieds me font super mal. Je crois que c’est à la fois les chaussures de montagne, hyper rigides, et la marche en continu dans la neige.
Je me défais de tout mon attirail de montagnarde aguerrie (!) et puis je repars vers la voiture. Je suis bien contente de n’avoir que la descente jusqu’à Jondal à faire ce soir, ça aurait été difficile de rouler plus longtemps.
Je pars ensuite me reposer dans ma chambre, il est encore bien tôt (20h) mais je suis vannée.
Vers 21h un couple d’allemands arrive qui va passer quelques jours chez Kristine. Je vais leur dire bonsoir mais je ne me joins pas à eux car vraiment crevée. D’ailleurs je crois que j’éteins vers 21h30 et je m’endors tout de suite.
Le parcours du jour :
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