Admirer le paysage en randonnant sur la Romsdalssegen
Ce matin au réveil le soleil est là mais il y a encore pas mal de nuages… Le temps de me préparer et de prendre mon petit déjeuner et les voilà partis : cool !!!
Je range toutes mes affaires, dis au revoir à mon hôte et prends la voiture pour aller chercher le début de ma randonnée.
Plein de personnes sur des forums en ligne conseillent de démarrer cette
randonnée Romsdalssegen depuis
Vendelagen car apparemment on a moins à monter et on profite donc plus vite du panorama et de la promenade, ce qui me tente bien !
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Je cherche donc Vendelagen mais sans succès, et je vais me renseigner à l’office du tourisme. La personne m’indique qu’il y a trop de neige pour pouvoir monter à Vendelagen et qu’il faut donc partir d’Åndalsnes même et avancer ensuite jusqu’à être coincée par la neige là haut (ce que m’avait dit le mari de Valérie hier soir, j’aurais mieux fait de l’écouter dès le début !!)
Je vais donc à la zone de départ, prends mon sac à dos et me voilà partie, il est 10h. |
Dès le début je commence à voir de belles choses, quelques points de vue quand il y a des trouées dans la forêt, et dès le début ça monte bien aussi.
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Je me fais doubler par des gens du pays (je pense) dont des coureurs (si, si, ils courent alors que moi je peine en marchant), des familles, des couples (la femme enceinte d’au moins 5 mois), parfois avec leur chien… Bref, je me sens comme un escargot, mais je continue quand même ! |
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A un certain moment, déjà satisfaite du chemin parcouru, je lève la tête pour voir un peu plus loin et j’aperçois ce qui me semble être un sommet très haut et lointain et des gens tout là haut ; je me dis que ce n’est pas ma rando à moi, que ce doit être un chemin plus ardu, pas possible que j’aille là haut moi ! En fait si, j’y passerai bien plus tard, et je me ferai à nouveau la même réflexion par rapport à un autre sommet…
Il y a quelques passages qui me font peur, car ça grimpe dur, soit ce sont des escaliers taillés dans les rochers, soit ce sont des escaliers aménagés (par les sherpas du Népal apparemment, qui sont venus il y a peu faire ces aménagements), mais avec le vide très près et peu ou pas de quoi se tenir à quoi que ce soit… J’angoisse déjà pour la descente, mais bon, chaque chose en son temps.
Au bout d’1h30 j’arrive à la passerelle aménagée Rampestreken (à environ 530m d’altitude) qui donne un point de vue magnifique et des sensations fortes car le bout de la passerelle est simplement grillagé (sol aussi) d’où un sentiment d’être dans le vide. |
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En plus, un couple qui se trouve au début de la passerelle fait bouger une pierre qui vient taper le métal et le bruit que ça fait me donne des sueurs froides, j’ai l’impression que c’est la passerelle qui craque !!!
En fait non, l’homme m’explique d’où vient le bruit quand je les rejoins et je découvre alors qu’ils sont français, de Toulouse. On discute un peu puis je reprends mon ascension. |
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J’atteins un deuxième « sommet », je suis cette fois à environ 700m d’altitude. Là aussi, pour l’atteindre il y a eu des passages ardus qui promettent pour le retour.
Je suis maintenant sur un semblant de plateau et la progression se fait mieux, puis à nouveau une montée (et ce sommet dont il me semblait plus tôt que je ne l’atteindrais pas). |
Me voilà maintenant à 981m d’altitude exactement, et la vue est époustouflante sur les montages alentour. Au loin j’aperçois
Molde, et un peu avant, je voyais un bout de la
Trollstigen : c’est fabuleux !
Je pousse un peu plus loin (maintenant je suis lancée et voir des marcheurs plus avant moi me motive !!) mais je m’arrête vite car je passe par une crête très étroite, où il faut plus escalader des rochers que marcher et ça me fait franchement peur. Une américaine est dans le même cas que moi (on s’est suivies) et on fait demi-tour ensemble, laissons cela aux Norvégiens qui passent ces obstacles comme des cabris alors que nous, nous rampons…
Je reviens donc à mon point à 981m, où je retrouve le couple de français, et nous décidons de pique-niquer ; il est 13h, 3h de montée et presque 1000m de dénivelé, je suis vraiment contente de moi !! |
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Après le pique nique qui permet de profiter d’une vue formidable, nous discutons un moment avec les français sur nos itinéraires et découvertes respectifs.
Puis vers 14h je reprends le chemin de la descente. Au début pas de problème, je gère bien. Puis je passe les 3-4 passages que je craignais sans trop de difficulté. Mais mes jambes et mes pieds commencent à souffrir, cela fait 1h que je descends (les orteils qui tapent dans le bout des chaussures et les muscles des cuisses qui se font bien sentir à force de freiner et de retenir…)
Je rejoins enfin la forêt, je suis donc à environ 500m d’altitude, mais la descente n’est pas plus douce, à cheminer dans les racines des arbres et les pierres.
Finalement j’arrive en bas, au bout d’1h45 de descente ininterrompue : je suis super contente et satisfaite de moi !!!!
Après une pause ravitaillement, je reprends la route car ce soir je dors à
Geiranger (mon changement de programme entre hier et aujourd’hui compte tenu de la météo m’impose cette route d’après randonnée). 85km environ et presque 2h de route.
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Je repasse à cette occasion par la Trollstigen, qui m’impressionne plus en montée qu’en descente, et arrivée là haut je mesure mon coup de bol d’avoir inversé mon programme des deux derniers jours : il y a une course cycliste sur la Trollstigen du coup la circulation est fortement perturbée en descente, et l’accès au centre des visiteurs quasiment impossible car le parking est monopolisé pour la course : je suis super veinarde d’avoir échappé à cela !!!! |
La route jusqu’à
Geiranger se poursuit sans problème, avec un car ferry au passage.
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Je descends sur Geiranger par le chemin des aigles, l’Ørnevegen et c’est magnifique ; mon GPS devient fou à me faire des lignes en zigzag pour m’indiquer la route ! |
J’arrive à mon logement qui offre une très belle vue sur la montagne, je vais pouvoir me mettre les doigts de pied en éventail !!! |
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Le parcours du jour :
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